Médecins de famille à Orléans

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Alors que les résidents d’Ottawa font face à des temps d’attente inacceptables dans les salles d’urgence et à des difficultés d’accès à des services essentiels comme les ambulances, les soins primaires et les chirurgies, le premier ministre a choisi d’envoyer une invitation ouverte aux entreprises pour qu’elles profitent de notre système de santé financé par les fonds publics.

J’ai eu l’occasion de rencontrer la présidente de l’Ontario Medical Association, Dre Rose Zacharias, pour discuter de la crise des soins de santé et de la façon dont nous pouvons remédier à la pénurie de médecins de famille à Orléans. La Dre Zacharias m’a informé que le manque d’accès aux médecins de famille n’est pas seulement un problème à Orléans, mais une crise dans toute la province. Elle a déclaré qu’un million de résidents en Ontario n’ont pas accès à un médecin de famille, ce qui doit être réglé immédiatement.

Les médecins de famille sont en fait des petites entreprises indépendantes. C’est-à-dire que, même si nous payons tous le service avec notre carte OHIP, les cabinets de médecins fonctionnent comme n’importe quelle autre petite entreprise. Pour de nombreux cabinets, ces coûts ont énormément augmenté au cours des dernières années, les exigences administratives se sont accrues, alors que ce qu’ils peuvent facturer au gouvernement pour le remboursement n’a pas augmenté. Pour beaucoup de cabinets, ces coûts ont énormément augmenté au cours des dernières années, les exigences administratives sont devenues plus importantes, alors que ce qu’ils peuvent facturer au gouvernement pour obtenir un remboursement n’a pas changé.

En tant que membre de l’opposition, mon travail consiste à aider à identifier les problèmes, à recommander des options pour aider à les résoudre et à défendre les intérêts de mes électeurs.

À cette fin, une solution qui a récemment été proposée est la création d’un centre de santé communautaire pour Ottawa-Est. Les centres de santé communautaire offrent une variété de services de santé de première ligne, payés par le système public. Mais les professionnels de la santé qui y travaillent, y compris les médecins, ne sont pas rémunérés selon le modèle traditionnel de rémunération à l’acte, mais sont plutôt salariés. En outre, l’administration du centre est assurée par des professionnels et ne relève pas de la responsabilité des médecins. Cela les soulage de la charge administrative et leur permet de se consacrer davantage à ce qu’ils aiment et à ce pourquoi ils ont été formés : nous soigner.

Si nous pouvons accéder à des soins de santé de première ligne, cela permettra au système de faire des économies à long terme. Les problèmes seront traités plus tôt, ce qui permettra de dépenser moins d’argent en chirurgies ou en traitements et, en fin de compte, d’améliorer notre santé à tous.

J’ai récemment rencontré un groupe à but non lucratif qui est intéressé à poursuivre cette idée pour l’Est d’Ottawa et je travaillerai avec eux pour présenter au gouvernement des arguments en faveur de cet investissement.

Je continuerai à faire pression sur le gouvernement pour qu’il investisse davantage dans le système public, qu’il protège notre accès universel et qu’il trouve des moyens pour que nous ayons accès aux soins de santé primaires fournis par les médecins de famille et dont nous avons besoin pour rester en bonne santé.