Le conseiller Blais demande l’élaboration d’un plan d’action pour éradiquer les gangs de rue et la violence armée

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Le conseiller Stephen Blais demande au personnel municipal de prendre les mesures pour élaborer rapidement un plan d’action complet afin de soutenir les efforts des gouvernements fédéral et provincial pour éradiquer la violence armée.

« Il nous faut un plan d’action fabriqué à Ottawa pour soutenir les efforts des gouvernements fédéral et provincial visant à éradiquer la violence armée au sein de la collectivité, a déclaré le conseiller Blais. En tant que conseiller municipal, je suis d’avis que nous ne devons pas éviter la question ni abdiquer de nos responsabilités alors que c’est la sécurité des résidents qui est en jeu. »

Le conseiller Blais déposera une motion au Conseil municipal afin de mettre en œuvre une démarche coordonnée pour la prévention du crime, qui garantira notamment l’imputabilité et l’utilisation efficace des ressources. Le Service de police d’Ottawa fait un très bon travail pour faire respecter les lois, lesquelles deviennent de plus en plus strictes. Cependant, il faut également mettre l’accent sur la prévention et la mise en place de modèles à suivre inspirants.

Il n’y a actuellement pas de stratégie en place qui permettrait d’organiser et de coordonner les programmes municipaux, les organismes sans but lucratif et le Service de police d’Ottawa. Qui plus est, il n’y a pas non plus de responsable pour mettre en œuvre une stratégie ou mesurer son efficacité.

« En mettant sur pied un mécanisme central pour coordonner les mesures de prévention du crime, nous veillerons à ce que les programmes soient mis en œuvre là où ils sont le plus nécessaires et le plus efficaces. Les jeunes qui sont membres d’un gang ont certainement rêvé d’autre chose dans leur enfance, poursuit le conseiller Blais. Les affiches d’athlètes qu’ils avaient posées au mur de leur chambre ont été remplacées par des photos d’arme à feu. »

En 2011, il y a eu 23 incidents impliquant des armes à feu à Ottawa. Au cours de la première moitié de 2012, on recense déjà 27 cas de violence armée dans la Ville.

« Existe-t-il des parents qui, en prenant leur nouveau-né dans leurs bras pour la première fois, souhaitent que leur bébé grandisse pour devenir un bandit qui tire sur les gens et commet des meurtres? Ces jeunes sont devenus ainsi parce que notre société actuelle manque de caractère et de discipline, et maintenant, la violence armée a remplacé les valeurs sociales. L’enseignement que nous prodiguons à nos enfants ne suffit pas, nous pouvons et devons faire mieux. »

En plus de demander la préparation d’un plan d’action pour Ottawa afin de stopper les gangs et la violence armée, le conseiller Blais propose d’autres mesures pour aider à ce que les collectivités soient plus sécuritaires. Plus précisément, le conseiller Blais demande au Service de police d’Ottawa de mettre sur pied un programme d’amnistie à l’égard des armes à feu pour essayer de retirer le plus grand nombre d’armes illégales de nos rues. De tels programmes ont été mis en œuvre en 1992, 1994, 1997, 1999 et 2006. Entre 1992 et 1999, environ 2 400 armes à feu ont été remises aux services policiers et détruites.

Par ailleurs, Stephan Blais demandera qu’on procède à un nouvel examen et à la mise à jour du Règlement sur le tir d’armes de la Ville qui n’est plus adapté à la réalité de l’expansion urbaine. Tous les jours des centaines d’enfants jouent et courent dans le quartier Cumberland, or, le parc Millennium se trouve dans la zone de la Ville où il est permis de tirer avec une arme à feu.

Le conseiller Blais orientera également ses efforts sur la création d’une nouvelle désignation de zonage pour les boutiques qui vendent des armes à feu et des munitions. Alors qu’il y a des règles de zonage dans la Ville qui régissent les d’établissements de strip-tease et les services à l’auto, il n’y a pas de disposition précise concernant les armes à feu.

« Je serai clair, je ne demande pas au personnel municipal de s’aventurer dans des secteurs de compétences relevant de la responsabilité provinciale ou fédérale, ni de proposer des solutions ciblant les agriculteurs ou les chasseurs, ajoute M.Blais. Nous pouvons mettre en œuvre un programme d’amnistie concernant les armes à feu; combler les lacunes en ce qui concerne l’emplacement des commerces qui vendent des armes à feu et des munitions et veiller à ce que le tir d’armes ne soit pas permis dans des zones où des enfants circulent, jouent et vont à l’école. »

Finalement le conseiller Blais demandera au gouvernement provincial de modifier les lois pertinentes afin que les criminels violents ne puissent profiter de la générosité des contribuables qui financent les logements sociaux.

Les gens qui vivent dans des logements sociaux éprouvent déjà assez de difficultés dans leur vie; nous ne voulons pas en plus leur imposer le voisinage de bandits qui n’ont aucun respect pour la vie humaine, poursuit M. Blais. Le gouvernement provincial doit nous permettre d’interdire aux voyous trouvés coupables de crime grave, particulièrement lorsqu’une arme à feu est en cause, de profiter des largesses du contribuable en habitant un logement social. »