J’ai été heureux d’apprendre que la semaine dernière, le vérificateur général et le commissaire à l’intégrité de l’Ontario ont tous deux décidé d’ouvrir des enquêtes distinctes sur la décision du gouvernement de l’Ontario de découper la Ceinture de verdure.
Depuis que le gouvernement a présenté le projet de loi à l’automne, j’ai soulevé des préoccupations concernant la décision du gouvernement de retirer 7 400 acres de terres de la Ceinture de verdure pour permettre le développement sur des terres qui étaient protégées.
Le retrait des protections de ces terres a instantanément transféré la richesse aux propriétaires fonciers, qui ont probablement bénéficié de façon substantielle du rezonage de ces terres, passant de terres agricoles non développables à des terres développables.
Des centaines d’Ontariens et d’intervenants préoccupés ont partagé des préoccupations similaires dans le cadre du processus de consultation sur la Charte des droits environnementaux. La consultation a montré une large opposition à la décision du gouvernement de retirer des terres de la Ceinture de verdure, y compris des préoccupations concernant les impacts environnementaux négatifs anticipés.
Les liens entre le gouvernement et les personnes qui en profiteraient le plus sont tout simplement trop étroits. Les Ontariennes et Ontariens ont le droit de savoir si le gouvernement a donné à leurs amis un préavis de son projet d’ouvrir la Ceinture de verdure.