Blais demande au gouvernement provincial de permettre l’utilisation d’appareils photo sur les autobus scolaires

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School Bus Safety

Des automobilistes ne s’arrêtent pas aux feux clignotants

Le conseiller municipal de Cumberland, M. Stephen Blais, demande au gouvernement de l’Ontario de permettre l’utilisation d’appareils photo capables de capter les plaques d’immatriculation des automobilistes qui omettent de s’arrêter lorsque les feux des autobus scolaires clignotent, pendant que des enfants montent dans l’autobus ou en descendent. Les données enregistrées seraient automatiquement transmises à l’organisme responsable de l’application de la loi afin que des recours puissent être pris contre les conducteurs fautifs. L’appareil proposé est semblable aux appareils photo reliés aux feux rouges.

« Il est inquiétant de constater que de plus en plus d’automobilistes dépassent les autobus qui sont arrêtés, au moment même où le bras d’arrêt de ces véhicules est déployé », déplore le conseiller Blais. « Cet acte illégal, qui met en péril la vie des enfants, est devenu une préoccupation majeure pour la communauté d’Ottawa. »

Pendant une opération éclair de deux jours menée en janvier, le Service de police d’Ottawa a mené des activités d’application de la loi dans les zones scolaires en remettant 211 contraventions.

« Le nombre de conducteurs qui ne respectent pas les feux rouges et le panneau des autobus scolaires a atteint des proportions épidémiques dans la région d’Ottawa, a déclaré Kathleen Both, propriétaire de la compagnie d’autobus M.L. Bradley, et je félicite le conseiller Blais de s’efforcer d’améliorer la sécurité de notre chargement le plus précieux et le plus fragile. »

La Northern Lights School Division, dans le nord-est de l’Alberta, utilise déjà de tels appareils installés sur les bras d’arrêt des autobus scolaires; c’est également le cas des districts scolaires de Kelowna, en Colombie-Britannique, ainsi qu’au Manitoba. Ce mécanisme est également très connu d’un bout à l’autre des États-Unis.

« Lorsque M. Blais et moi-même travaillions ensemble comme conseillers, nous avons mené un certain nombre d’initiatives pour éduquer les enfants sur la sécurité entourant les autobus scolaires », explique M. John Shea, du conseil scolaire public d’Ottawa. « Ces conducteurs insensibles qui n’ont pas la patience d’attendre quelques instants derrière l’autobus doivent être sévèrement punis. »

Pour une première infraction, la pénalité peut atteindre de 400 $ à 2 000 $ et six points d’inaptitude. Pour une deuxième infraction au cours des cinq années subséquentes, la pénalité peut atteindre de 1 000 $ à 4 000 $, six points d’inaptitude et une peine de prison d’un maximum de six mois.