Le conseiller de Cumberland Stephen Blais avertit les détaillants d’essence d’Ottawa qu’ils doivent se conformer aux lois sur la concurrence ou en subir les conséquences qui seront dictées par la Ville.
« La fixation des prix est illégale et ne sera pas tolérée à Ottawa, a déclaré le conseiller Blais. Toute personne qui manipule le prix de l’essence est coupable de fraude contre la Ville et le public et cette situation ne sera pas tolérée. »
Pendant nombre d’années, il a été soupçonné que ce genre d’activité illégale avait cour au sein de l’industrie de la vente au détail de l’essence. Maintenant que trois grands détaillants d’essence d’autres régions d’Ontario ont reconnu qu’il y avait eu collusion, le conseiller Blais veut avoir la garantie que ce scénario n’existe pas à Ottawa.
« Quand la nouvelle est sortie, elle n’a surpris personne. « On le savait », nous sommes-nous exclamés collectivement. Mais tout de même, j’ai été déçu et choqué, a jouté le conseiller Blais.
La Ville d’Ottawa, en vertu du règlement 2002-189, émet des permis aux stations d’essence qui ont pignon sur rue dans la municipalité. La Ville accorde des permis à divers commerces dans le but de protéger la santé et la sécurité publique et d’éliminer tout acte de nuisance. Lorsque la Ville juge approprié d’accorder un permis à certaines activités ou entreprises, elle le fait pour les raisons susmentionnées ou pour la protection du consommateur.
La Ville d’Ottawa est également un acheteur important de carburant. En 2011, la Ville a acheté 7,2 millions de litres d’essence et 51,5 millions litres de diesel pour une valeur totale de 61,7 millions de dollars.
S’il est prouvé que des activités illégales de fixation des prix ont eu lieu à Ottawa, le conseiller Blais demandera au conseil de réviser les pénalités prévues en vertu des règlements municipaux notamment l’annulation et la résiliation de TOUS les contrats conclus avec les sociétés coupables, leurs filiales et affiliés.
De plus, le conseiller Blais ferait campagne pour que soient interdits TOUS achats de ces compagnies fautives et pour qu’elles soient exclues des processus actuels et futurs d’approvisionnement.
Au nom des citoyens et contribuables concernés, le conseiller Blais et le conseiller de Gloucester-Nepean Sud Steve Desroches, ont écrit aux trois entreprises qui ont admis avoir procédé à la fixation des prix, leur demandant de fournir des garanties que de telles pratiques de collusion et de manipulation des prix n’ont pas cours à Ottawa.