La question du TLR vers Orléans

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Blais delivers Orléans LRT

Si des doutes persistaient sur la nécessité de prolonger le train léger jusqu’à Orléans, un rapport récent où Ottawa est désignée comme la troisième ville au Canada où le navettage est le plus difficile est tout ce qu’il faut à un politicien pour comprendre à quel point il est important que tous les paliers du gouvernement investissent dans l’Étape 2 du Plan des transports pour prolonger le TLR jusqu’à Orléans.

Étonnamment, les résidents d’Ottawa perdent 81 heures coincés dans la circulation, ce qui est à peine légèrement plus bas qu’à Toronto avec ses 83 heures. Quand on sait que la population de Toronto est cinq fois plus importante que celle d’Ottawa, ces chiffres s’avèrent plutôt inquiétants.

Pour les navetteurs d’Orléans, ces 81 heures seront probablement perdues pendant l’année scolaire, période pendant laquelle la 174 ressemble à un long parc de stationnement.

C’est là une des raisons pour laquelle Orléans dépasse les objectifs d’achalandage actuels de la Ville en matière d’utilisation du transport en commun. En outre, Orléans affiche le plus fort taux d’utilisation du transport en commun vers le centre-ville pour une banlieue en Amérique du Nord dans la catégorie des villes de la taille d’Ottawa.

La mise en œuvre du TLR jusqu’à Orléans serait également le plus important investissement dans l’histoire d’Orléans et se traduirait par des emplois, des emplois et encore des emplois!

Mais l’Étape 2 n’en pas que pour Orléans : elle fera partie intégrante d’un réseau, qui prévoit le prolongement du TLR à l’ouest jusqu’au centre commercial Bayshore et au Collège Algonquin et au sud vers la banlieue en pleine croissance de Riverside Sud.

Ce projet va relier l’Ouest, le Sud et l’Est au moyen du train léger.

Ensemble, la Ville d’Ottawa, la province de l’Ontario et le gouvernement du Canada peuvent transformer radicalement le fonctionnement de la capitale nationale et sa croissance future. Nous pouvons transformer Ottawa en la capitale mondiale du G8 que nous souhaitons tous.

Au bout du compte, il serait tout simplement malavisé et irresponsable de laisser tomber les contribuables.

Les camions pleins de l’argent des contribuables d’Ottawa que nous envoyons sur la 401 pour payer pour les mégas projets de transport en commun de Toronto de plusieurs milliards de dollars vont encore une fois confirmer l’histoire dans « Un conte de deux villes ». Il ne sera pas difficile de constater qui jouit des meilleures conditions et qui est aux prises avec les pires!