Les conseillers Stephen Blais et Bob Monette ont réaffirmé aujourd’hui leur intention de s’opposer fermement au projet de pont interprovincial traversant la Ceinture de verdure, étant donné l’impact négatif de cette option sur tous les résidents de l’extrémité est de la ville et ses effets destructeurs sur l’environnement.
« Les déplacements des résidents d’Orléans vers le centre-ville d’Ottawa sont épouvantables depuis des décennies mais commencent enfin à s’améliorer, a déclaré le conseiller Blais. En construisant un pont à cet endroit, les centaines de millions de dollars investis pour améliorer la circulation à l’embranchement de l’autoroute 417 et de la route 174 auront été gaspillés. »
La circulation pare-chocs contre pare-chocs est bien trop souvent observée entre le chemin Trim et l’embranchement 174/417. La population d’Orléans s’accroît sans cesse et de plus en plus de résidents font chaque jour la navette vers le centre-ville. Les camions et les voitures de navetteurs en provenance de Gatineau encombreront la route 174 et déborderont dans les rues résidentielles.
« Les couloirs 6 et 7 vont à coups sûr détruire la partie est de la Ceinture de verdure, a ajouté le conseiller Monette. Un pont au-dessus du ruisseau Green aura non seulement des répercussions négatives sur les résidents pendant des décennies, mais entraînera inévitablement la création d’un « nouvel embranchement » dans leur cour. »
Le coût estimé de ce pont varie selon les options. Le coût du projet de l’île Kettle est estimé à 414 millions de dollars. Les deux options de la Ceinture de verdure sont plus coûteuses que le projet de l’île Kettle, avec 18 millions de dollars supplémentaires pour celle du couloir 6 et 132 millions pour celle du couloir 7. Des coûts supplémentaires devront par ailleurs être prévus pour l’exploitation et l’entretien de la nouvelle infrastructure, en plus de l’infrastructure existante du couloir 5.
« La Ville d’Ottawa et la Ville de Gatineau se sont entendues sur un emplacement, et c’est pourquoi la CCN devrait cesser de tergiverser », a précisé le conseiller Blais. « Les élus s’accordent à reconnaître que l’île Kettle est l’emplacement à privilégier, allant ainsi dans le sens des conclusions du rapport Greber, de l’étude Jacpat et de l’étude Delcan sur le sujet. Les projets de TLR et du parc Lansdowne sont en marche, et celui de revitalisation du Centre des congrès est terminé – faisons preuve de bon sens pour mener ce projet de la décennie précédente », a déclaré le conseiller Monette pour terminer.
Ottawa et Gatineau ont toutes deux voté en faveur de la recommandation d’un couloir simple faite par l’équipe de consultants de la firme Roche-NCE pour l’étape suivante de l’étude environnementale sur le couloir de l’île Kettle. Les conseillers Blais et Monette encouragent tous les résidents de l’extrémité est à assister à une réunion publique de consultation qui aura lieu le 12 juin, de 15 h à 21 h, au Centre des arts Shenkman.