Après plusieurs années sans progrès sur ce dossier prioritaire, le projet d’élargissement de la 174 a franchi une étape importante aujourd’hui.
A la suite d’une motion du Conseiller Blais adoptée l’an passé, le Comité des transports de la Ville d’Ottawa a approuvé aujourd’hui l’énoncé des travaux pour l’étude environnementale (EE) pour l’élargissement de la 174 de l’embranchement de l’autoroute 417 jusqu’à Rockland.
« On laisse depuis trop longtemps le réseau routier de l’est d’Ottawa se détériorer, alors que la construction dans les banlieues se poursuit, affirme Stephen. Pour les navetteurs de l’Est, le laisser aller des Conseils précédents s’est traduit par une perte de temps précieux dans les embouteillages, temps qu’ils auraient pu passer à la maison, en famille. »
La motion du conseiller Blais vise à entreprendre une EE sur la possibilité d’élargir l’autoroute 174 à six voies entre « la jonction » et le chemin Trim. L’EE porterait également sur l’élargissement de l’autoroute de deux à quatre voies entre le chemin Trim et la frontière de la ville et de Rockland (Comtés unis de Prescott et Russell). De plus, l’EE porterait sur l’éventuelle construction d’un échangeur à l’intersection du chemin Trim et de l’autoroute 174.
Le gouvernement de l’Ontario injectera 5 millions de dollars pour le financement de l’EE.
Actuellement, 60 % des navetteurs d’Orléans et de Cumberland qui travaillent au centre ville s’y rendent avec OC Transpo. Malgré tout, la vitesse moyenne sur cette autoroute, où il est permis de circuler à 100 km/h, est de 40 km/h durant l’heure de pointe matinale.
« L’autoroute 174 constitue un couloir de transport essentiel et d’une importance capitale pour l’expansion future de l’est d’Ottawa, renchérit Stephen. Bien que les résidents d’Orléans et de Cumberland se soient ouverts aux transports communs plus que toute autre communauté, il reste que la durée des déplacements se fait toujours plus longue. L’élargissement de l’autoroute 174 viendra réduire de façon significative les temps de déplacement pour nos résidents. »