La Ville étudie deux options concernant le train à Orléans
À la demande du conseiller Stephen Blais, le personnel de la Ville enclenchera sous peu la procédure d’évaluation de la faisabilité d’acheminer le train léger vers Orléans.
« Les résidents d’Orléans sont les banlieusards nord-américains qui se déplacent le plus souvent vers le centre-ville en autobus », affirme M. Blais. « Compte tenu de l’engagement incomparable démontré par la population d’Orléans et les contribuables de Cumberland vis-à-vis du transport en commun, l’intégration du train léger à notre communauté représente un investissement logique. »
Selon les données sur les déplacements les plus récentes et complètes de la Ville d’Ottawa, la répartition modale pour le transport en commun d’Orléans au centre-ville d’Ottawa est de 64 %. Cela représente la répartition la plus élevée vers le centre-ville pour l’ensemble des communautés d’Ottawa.
Étant donné qu’Ottawa affiche la répartition modale la plus élevée pour le transport en commun en Amérique du Nord dans la catégorie des villes de taille moyenne comptant environ un million d’habitants, il est probable que le taux de 64 % d’Orléans représente la plus grande répartition modale de la banlieue au centre-ville en Amérique du Nord, pour une ville de cette taille.
« Contrairement au secteur ouest d’Ottawa, où les préoccupations à l’égard des trois couloirs de train léger proposés sont grandes, il existe dans le secteur est deux couloirs tout à fait viables et appropriés », ajoute M. Blais. « Les résidents souhaitent que nous allions de l’avant avec le projet de train léger, afin de réduire les temps de déplacement; or, ces efforts serviront à acheminer le train léger vers Orléans des années à l’avance. »
Le Plan directeur des transports (PDT) de la Ville d’Ottawa prévoit comme solution idéale pour le transport en commun la mise en place de deux lignes rapides de train léger (une ligne adjacente au couloir 174 longeant le couloir est du Transitway et l’autre traversant la communauté d’Orléans au sud, le long du couloir de transport en commun de Cumberland). Les deux couloirs sont liés à l’extrémité est actuelle de la ligne de train léger à venir à la station Blair, et on prévoit leur conversion du transport en commun rapide par autobus au train léger dans quelque temps.
Si elle décidait d’aller de l’avant, la Ville pourrait mettre le train léger en place sur les lignes de transport en commun dès le premier jour, évitant ainsi le processus coûteux (en argent et en temps) nécessaire pour la conversion du transport en commun rapide par autobus au train léger.
« Le secteur est subit depuis trop longtemps la négligence des différents paliers de gouvernement sur le plan des investissements dans les infrastructures », a conclu le conseiller Blais. « Après avoir ignoré ainsi pendant tant d’années les résidents d’Orléans et de Cumberland, la Ville et les gouvernements provincial et fédéral pourraient enfin leur témoigner un peu de reconnaissance pour leur importante contribution fiscale en prolongeant le train léger jusqu’au chemin Trim. »
Une fois le couloir de train léger idéal sélectionné pour Orléans, les renseignements serviront de direction pour le PDT, y compris pour l’exercice d’établissement de priorités sur le plan des investissements de l’évaluation du PDT.
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Faits :
- Orléans représente la plus importante communauté en banlieue d’Ottawa.
- 40 % de l’expansion urbaine se produit dans le quartier de Cumberland.
- Effectuant 35 % de ses déplacements par transport en commun, la population d’Orléans représente le plus grand nombre de passagers dans toutes les communautés de banlieue et dépasse la moyenne de la Ville de 20 %.
- De toutes les communautés de banlieue, Orléans affiche la plus faible croissance d’emploi prévue et le plus faible taux d’emploi par foyer.
- Le Plan directeur des transports 2008 de la Ville d’Ottawa ne prévoit la mise en place du système de train léger à Orléans qu’après l’année 2031.